presse

Le Figaro : « Succès remarquable et mérité pour Mary Saint-Palais » (Chabrier-Une Education Manquée-Theâtre Francais de la Musique)

Opera International : « La fin de l’acte III, avec Yniold sur les épaules, est un foudroyant moment de théâtre » (Debussy-Pelléas et Mélisande-Opéra de Marseille)

Libération : « La soprano Mary Saint-Palais incarne la Mourante avec un engagement troublant » (Giraud-Py, Le Vase de Parfums)

L’Opera : « Si accompagna un quartetto di interpreti vocali di perfetta dizione, fra cui spicca la voce fresca e tagliente del soprano Mary Saint-Palais » (Dauvergne-Les Troqueurs, dir: W. Christie)

Diapason : « Magnifique prestation de Mary Saint-Palais » ( Campra-Idoménée – Les Arts Florissants)

The Guardian : « The star, though, turned out be Mary Saint-Palais from France, a captiva Cupid who won all hearts » (Rameau-Hippolyte et Aricie-Londres, dir: W.Christie)

Madame Figaro, entretien-propos recueillis par Sophie Carquain :

« PRENDRE UNE DISTANCE QUAND LES MODÈLES ME TÉTANISENT »

« Je suis maladivement perfectionniste! Ça m’a contrainte à fuir certains rôles, car je préfère me retirer d’un projet plutôt qu’accepter ce que j’estime être un à-peu-près. Ça ne s’est pas arrangé avec l’âge, car plus on connaît la technique, plus on place la barre haut! Quand j’interprète un rôle, je ne suis pas satisfaîte tant que je n’ai pas apporté ma petite touche perso à la partition. Je passe des heure et des heures, seule, à chercher le timbre juste, la voix juste à m’approprier le texte note après note. C’est un travail sans fin…De temps en temps, il y a des instants de grâce, avec certains rôles qui vous conviennent vraiment. Aujourd’hui, j’explore la création contemporaine, moins connue, qui me permet de prendre une distance avec les modèles et les compositeurs qui me tétanisent. Et puis j’enseigne, et ça, ce m’est très utile. L’élève est comme un miroir! En travaillant avec lui, je sais saisir ce moment où, sans être parfait, le travail peut passer la rampe…être présenté à un public. Quand je bute ensuite sur ma propre exigence, je me remémore les difficultés de mon élève, la manière que nous avons eue de les gérer, tranquillement, à deux. Cela m’aide à dépasser cette quête d’infini… »